Nous vous attendons devant la paroisse de la Santísima Cruz, située sur l’un des côtés du Parc Municipal de Barranco. Repérez notre partenaire, qui portera un drapeau vert à la main.

« Le jour où cette basilique sera complètement achevée, la fin des temps recouvrira la face de la terre », dit la légende ou le mythe qui a « condamné » la majestueuse Basilique du Vœu National à rester inachevée jusqu’à nos jours.

Vrai ou faux, ce qui est certain, c’est que cette croyance, entremêlant un pacte symbolique entre Dieu, l’Église et l’Équateur, a empêché l’achèvement des travaux de construction du temple, commencés en 1887.

Et avec la fin du monde, on ne plaisante pas. Il valait donc mieux la laisser ainsi. Après tout, elle reste imposante avec ses grandes tours et remplit son objectif principal : être un symbole de la consécration du pays au Sacré-Cœur de Jésus.

Attention : si vous souhaitez monter aux tours de la basilique pour profiter d’excellentes vues panoramiques de Quito, vous devrez payer quatre dollars (montant non inclus dans la visite).

Un art authentique et transcendantal : telle est l’essence de l’œuvre de Camilo Egas (1889-1962), le peintre quiteño le plus influent du XXᵉ siècle, grâce à sa technique picturale, sa vision indigeniste et sa capacité à fusionner l’esthétique et l’engagement social.

Sa sensibilité et sa polyvalence l’ont conduit à explorer diverses courants artistiques d’avant-garde durant la première moitié du XXᵉ siècle. Cette quête constante fut la clé de la consolidation de son propre style et de sa projection internationale.

Fondé en 1980 par la Banque centrale de l’Équateur, le musée a été rouvert en 2003. Il est aujourd’hui administré par le Ministère de la Culture et du Patrimoine, garantissant ainsi la préservation du précieux héritage artistique de Camilo Egas.

C’est l’endroit parfait, au cœur du centre historique de Quito, pour faire une pause, réfléchir au passé de la ville ou tout simplement admirer tous les détails singuliers de cette place, y compris plusieurs petits lézards.
Ils ne sont pas vrais : ce sont des sculptures décoratives qui attirent tant l’attention que cet espace, où s’entrelacent l’art, la mémoire et le patrimoine culturel, est populairement surnommé place des Lézards.
Au-delà de son nom, la place est le fruit d’un projet de mise en valeur de la mémoire urbaine, qui a transformé l’arrière du couvent colonial de San Agustín (XVIᵉ siècle) en un lieu de rencontre et de rassemblement.

À première vue, l’édifice Guerrera Mora — tel est son véritable nom — semble n’être qu’une construction de plus dans le centre historique de Quito ; mais lorsque votre guide vous racontera la légende de la Belle Aurora, votre perception changera à jamais.

Il est en effet difficile de croire ce qui, dit-on, se produisit entre une magnifique jeune femme et un taureau noir au regard ardent et à la force colossale. Des événements tragiques que nous ne vous raconterons pas dans leur intégralité, mais dont nous vous donnerons un avant-goût.

La légende raconte que la belle Aurora assista à une corrida sur la place de l’Indépendance. En la voyant, l’animal bondit par-dessus les barrières de l’arène pour s’approcher d’elle ; la jeune femme s’évanouit alors et fut transportée jusqu’à la maison 1028.

C’était sa demeure, où elle vivait avec ses parents ; mais que s’y passa-t-il exactement ?… eh bien, cela, vous le découvrirez en parcourant Quito avec nous.

Témoin silencieux de constructions, de déplacements et de démolitions, son histoire remonte au XVIᵉ siècle, lorsque s’éleva à cet endroit un bâtiment aussi ancien que la ville elle-même, qui devint par la suite le palais de Selva Alegre en 1787.

Son propriétaire, Juan Pío Montúfar, deuxième marquis de Selva Alegre, accueillit dans son élégant et somptueux palais de grandes figures de l’époque. Mais l’histoire ne s’arrête pas là : en 1919, le palais fut reconstruit et, finalement, démoli en 1962.

Neuf ans plus tard naquit l’actuelle place Chica, ou place Sucre, où se dresse la statue de l’influent archevêque Federico González Suárez (1844-1911), qui contemple le cours du temps d’un lieu qui est l’âme de Quito depuis ses origines.

Ancienne place Mayor de Quito et pendant de la place Chica, elle constitue, par son importance et son symbolisme, le cœur de la ville depuis l’époque coloniale. À cette époque, les familles les plus influentes aspiraient à vivre dans ses environs.

Simple et rectangulaire, elle possédait une fontaine qui fournissait de l’eau aux habitants, faisant d’elle un centre de rencontre et de ravitaillement. Son ornementation changea en 1865 avec l’aménagement de modestes jardins.
Au XXᵉ siècle, l’installation du monument commémorant le centenaire de la Révolution du 10 août 1809 (l’un des premiers cris de liberté en Amérique latine) lui donna une nouvelle physionomie, renforçant son rôle comme symbole urbain.

La place Grande est entourée d’édifices monumentaux, tels que la Cathédrale Métropolitaine, les palais Archiépiscopal et Carondelet — siège du gouvernement et résidence du président de la République — ainsi que les Casas Reales et le Cabildo de Quito.

Dans l’Équateur préhispanique, cette zone historique était un sentier inca qui menait les anciens habitants vers les ruisseaux voisins, où ils s’approvisionnaient en eau. Tout changea avec l’arrivée des conquistadors espagnols.

Ces derniers polluèrent les cours d’eau et les modifièrent à des fins structurelles, transformant l’ancien sentier en l’une des artères urbaines de Quito. Au XVIIᵉ siècle, artistes, bohèmes et poètes se réunissaient dans cette rue qui respirait la culture.

Ce charme, éclipsé au XIXᵉ siècle par la prolifération de tavernes et de maisons closes, renaquit en 2006, lorsque les autorités municipales réussirent à restaurer l’aura culturelle de La Ronda, où vous sentirez l’âme vivante du Quito colonial.

Plus qu’un temple, un témoignage de l’éclat artistique qui fleurit à Quito depuis le XVIᵉ siècle. C’est ce que représente San Francisco, un joyau dont la construction commença peu après la fondation espagnole de la ville en 1534.

San Francisco n’est pas seulement remarquable pour son architecture. La vision évangélisatrice de l’ordre contribua à faire de ses cloîtres des espaces où l’enseignement, l’art et la spiritualité coexistaient en parfaite harmonie.

Et comme l’art se déguste aussi, votre free tour se termine par une dégustation de chocolats artisanaux — vous découvrirez les processus de production du cacao équatorien —. Et ce n’est pas tout : vous apprendrez également pourquoi Quito est connue comme le berceau de la bière.

Une fin douce et pétillante ! Une fin inoubliable !

Votre free tour se termine à l’église San Francisco, à moins de dix minutes à pied de la place Grande. Nous vous recommandons de rester dans le centre historique afin de découvrir davantage notre ville.